Europe : source www.europarl.europa.eu/
Bien-être animal avant l'abattage:pour des règles praticables
Toute souffrance inutile doit être évitée aux animaux, mais dans le respect des libertés religieuses, estime la commission de l'agriculture du PE,
qui se prononçait...sur un projet de renforcement des règles de bien-être animal au moment de l'abattage.
Chaque année dans l'UE, près de 360 millions de porcs, de bovins, d'ovins et de caprins,
plus de quatre milliards de volailles et plus de 25 millions d'animaux à fourrures sont abattus.
En adoptant le rapport consultatif de Janusz Wojciechowski (UEN, PL), la commission de
l'agriculture a approuvé une proposition de la Commission européenne visant à remplacer
la directive de 1993 sur la protection des animaux au moment de l'abattage par un nouveau
règlement destiné à améliorer le bien-être animal en permettant une application plus uniforme
des normes de l'UE dans les Etats membres. Les amendements apportés par les
députés visent essentiellement à clarifier les règles afin que celles-ci puissent être plus facilement mises en oeuvre pour une protection effective des animaux, à éviter les contraintes
administratives inutiles et à veiller à ce que les produits importés soient conformes aux exigences européennes.
Etourdissement avant la mise à mort, sauf pour les abattages religieux
Les députés approuvent le principe selon lequel les animaux doivent être abattus uniquement
à l'aide de méthodes assurant une mort instantanée ou après étourdissement, sauf
dans le cas des rites religieux pour lesquels ils demandent le maintien de l'exception générale
actuelle au lieu d'une possibilité de dérogation à établir au niveau national. Un amendement
du rapporteur relatif à un étiquetage spécifique des produits issus des abattages religieux
a été rejeté, de même que les demandes d'autres députés visant à rendre obligatoire
l'étourdissement après l'incision, une pratique rejetée par les communautés religieuses.
Chaque année dans l'UE, près de 360 millions de porcs, de bovins, d'ovins et de caprins,
plus de quatre milliards de volailles et plus de 25 millions d'animaux à fourrures sont abattus.
En adoptant le rapport consultatif de Janusz Wojciechowski (UEN, PL), la commission de
l'agriculture a approuvé une proposition de la Commission européenne visant à remplacer
la directive de 1993 sur la protection des animaux au moment de l'abattage par un nouveau
règlement destiné à améliorer le bien-être animal en permettant une application plus uniforme
des normes de l'UE dans les Etats membres. Les amendements apportés par les
députés visent essentiellement à clarifier les règles afin que celles-ci puissent être plus facilement mises en oeuvre pour une protection effective des animaux, à éviter les contraintes
administratives inutiles et à veiller à ce que les produits importés soient conformes aux exigences européennes.
Etourdissement avant la mise à mort, sauf pour les abattages religieux
Les députés approuvent le principe selon lequel les animaux doivent être abattus uniquement
à l'aide de méthodes assurant une mort instantanée ou après étourdissement, sauf
dans le cas des rites religieux pour lesquels ils demandent le maintien de l'exception générale
actuelle au lieu d'une possibilité de dérogation à établir au niveau national. Un amendement
du rapporteur relatif à un étiquetage spécifique des produits issus des abattages religieux
a été rejeté, de même que les demandes d'autres députés visant à rendre obligatoire
l'étourdissement après l'incision, une pratique rejetée par les communautés religieuses.
Eviter les pratiques douloureuses inutiles
Pour éviter des souffrances inutiles, les députés ont précisé que l'immobilisation des animaux
doit intervenir uniquement au moment de l'étourdissement et de l'abattage et que la
saignée doit être entreprise le plus tôt possible, pour s'assurer que l'animal ne reprenne pas
conscience avant sa mort.
Par ailleurs, ils approuvent la mise en place, au niveau des abattoirs, d'indicateurs servant
à déceler les signes de conscience ou de sensibilité des animaux pendant les procédures
d'abattage dans le but de vérifier la viabilité des procédures d'étourdissement.
Clarifier les responsabilités, limiter les contraintes administratives
S'ils sont favorables à la nomination d'un "Monsieur bien-être animal" dans les abattoirs,
les députés soulignent que la responsabilité d'assurer le respect de la réglementation doit
relever de l'exploitant ou de l'entreprise, mais pas d'un employé en particulier qui ne peut
que "contrôler" l'application des règles. Par ailleurs, dans un souci de maintenir la viabilité
des petits abattoirs, ils estiment que les établissements abattant jusqu'à 50 têtes de bétail
par semaine ou 150 000 volailles par an devraient être exemptés d'une telle exigence.
De plus, les parlementaires s'opposent à la mise en place de nouveaux Centres nationaux
de référence dans les Etats membres, ceux-ci disposant ....En savoir plus Bien-être animal avant l'abattage: pour des règles praticables
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