Maroc : source www.albayane.ma/ par A. Jamali
Une grande responsabilité pèse sur les épaules des services d’hygiènes
pour protéger le consommateur.
...dans le milieu rural, surtout dans les souks hebdomadaires, la tricherie et le frelatage
des produits alimentaires sont couramment pratiquées. Rien n’y échappe:
huile d’olive, miel, beurre de ferme, épices, viande ovine (mouton ou brebis ?), lait caillée…,
outre la tricherie sur le poids.
Dans les marchés de ville, que de fois n’a-t-on vu viandes ou poissons déchargés à même le sol.
Certaines grandes surfaces commerciales n’échappent pas non plus à la règle, des normes
étant ignorées notamment quand il s’agit de la date de péremption.
Le comble, disent nos sources, c’est que, même quand il y a contrôle, il y a souvent
intervention de responsables communaux empêchant toute application de la loi pour des raisons
électorales et autres que l’on devine aisément.
Dans toute cette spirale, c’est le consommateur qui reste lésé, la fraude, la mauvaise qualité
et l’absence d’hygiène n’épargnant aucun domaine, y compris dans les cafés et fast-food, le bâtiment, etc.
Actuellement, plusieurs départements et services ont la charge du contrôle: ministères de la Santé,
de l’Agriculture et de l’environnement, gendarmerie royale, collectivités locales,
Consommation et consommateurs : Sus à la tricherie, au frelatage et à la mauvaise qualité
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire