Aïd al Adha au canada c'est 4 % de ses ventes annuelles
et plus de 65 000 agneaux
Il y a des règles à suivre au niveau du bien-être animal », explique Thérèse Loubier, vétérinaire
au ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec. Lors de l'égorgement,
l'animal doit être tenu convenablement pour éviter les ratés, et les instruments doivent être en bon
état pour que la gorge et les artères soient coupées d'un coup, sans faire souffrir l'animal.
Cette manipulation doit être faite sous la supervision d'un inspecteur.
Ensuite, la température de l'animal saigné doit être placée à une température de 4 degrés
Celsius dans les 24 heures qui suivent l'abattage, pour éviter la contamination. Quant aux restes, on doit en disposer comme de déchets biologiques.
Il est également permis d'abattre soi-même chez soi son animal pour sa consommation
personnelle, mais non pour la revente, en respectant les exigences de la loi. Il faut encoreune fois disposer convenablement des déchets biologiques.
L'imam Farhat Jouini, du Centre soufi Naqshbandi, demande aux fidèles de respecter les lois.
« La première chose dans notre contrat social de vivre ensemble, c'est de respecter les lois en vigueur. Le symbolisme d'un acte religieux est valide et valable dans un environnement
selon les conditions de cet environnement-là », soutient-il.
De son côté, la Fédération des producteurs d'agneaux du Québec cherche à accommoder
ceux qui pratiquent le rituel de l'Aïd-Al-Adha. Cette cérémonie compte pour 4 % de ses ventes annuelles de plus de 65 000 agneaux lourds.
En savoir + Aïd-Al-Adha : des balises pour l'abattage rituel des agneaux | Grands Titres | Radio-Canada.ca
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